La cérémonie de la remise de la cravate de commandeur de la légion d'honneur a était faite par le général Josz le samedi 23 janvier 2021. C'est à Cabestany au pied de l'arbre de la laïcité face au centre culturel que la cérémonie a eu lieu en présence :

- du Maire de Cabestany, Jean Vila ancien député.

- de Madame Jeanne Danjou, commandeur de la Légion d'honneur.

- du lieutenant colonel Gérard Blanc, président de la société des membres de la légion d'honneur  (SMLH ) des Pyrénées-Orientales.

- du lieutenant Christian, Talarie, secrétaire de la SMLH de Cabestany.

- de Christian Horgues, secrétaire général de l'inspection académique.

- de Romain Grau, député de la circonscription.

- de Etienne Stoskopf, Préfet des Pyrénées-Orientales

- une délégation du Gesa conduite par Marie-pierre Sadourny, Présidente du Gesa, conseillère départementale.

- de Jean Renée Casals, directeur du GRETA.

- une dizaine de membre que nous n'énumérons pas, une mention spéciale malgré tout pour le conseillé spécial de Renée Soum : Sébastien Saguer qui a porté avec Josy Pastor le dossier jusqu'au plus hautes instances de l'état dont Jean Castex Premier Ministre. Avec avis favorable du député Romain Grau.

l'éloge de la récipiendaire a était faite par le colonel Christian Talarie, nous retiendrons un extrait de son discours qui relate le parcours de Renée aux coté de Gilbert son mari "Telle une vigie, elle veille pour dire et redire que c'est cette République, qu'elle chérit par-dessus tout et par-dessus tous, qui a permis de surmonter les controverses et polémiques diverses de l'histoire, en mettant tous les hommes sur le même pied d'égalité, en tout cas en apportant à chacun, à chacune, les mêmes droits sans distinction."

Dans sa réponse Renée Soum devais conclure en rendant hommage a ses parents, à l'affection dont il l'ont entourée et pour les valeurs qui lui ont transmises d'engagement, de fidélité, de respect des autres, d'humanisme, du goût de l'effort et du dépassement de soi.

Sans oublier son environnement familial d'aujourd'hui enfant, petits-enfants, arrière petits-enfants qui lui apporte tant, tant d'amour.

Elle s'engage grâce à la confiance de vous tous à servir la France pour que notre pays reste toujours une démocratie, une République ayant pour devise Liberté, Egalité, Fraternité, Laïcité, Solidarité.

Délégation du Gesa

Le GESA et la semaine de la laïcité par la plantation des arbres de la laïcité.

Le GESA - Groupe d’Etudes Sociétales et Actions créé par Renée Soum avait donné rendez-vous toute cette semaine aux élèves et enseignants pour célébrer,  la loi du 9 Décembre 1905 de séparation des Églises et de l’État par la plantation d’un Arbre de la Laïcité.
Le collège Jean Macé de Perpignan et les écoles des communes de Caudiés de Fenouillèdes et d’Ortaffa ont été choisis cette année pour recevoir cette manifestation organisée en partenariat avec le Conseil  Départemental, la Direction des Services de l’Education Nationale, et les DDEN.

Marie-Pierre Sadourny, présidente du GESA, remerciait de leur présence les partenaires de cette semaine dédiée à la laïcité : les maires des communes, le Conseil Départemental, l’Education Nationale, les DDEN, les services techniques des Mairies pour leur aide.

Les écoliers et les collégiens ont planté un arbre de la laïcité dans la cour des différentes écoles et du collège devant les classes,  en présence des directrices des écoles, de la principale du collège, des enseignants, des parents d’élèves, des maires Toussainte Calabrèse et Raymond Pla, des élus municipaux, de la Présidente du Conseil Départemental, Hermeline Malherbe, du conseiller départemental, Charles Chivilo, du Directeur des Services de l’Education Nationale, Fréderic Fulgence, du Secrétaire Général des Services de l’Education Nationale, Christian Horgues, de l’adjoint au Directeur Académique des Services de l’Education nationale, Jean Paul Larue, de l’inspecteur de l’Education Nationale, Eric Saqué, de l’inspectrice de l’Education Nationale Keïra Bekhira, de la Présidente des DDEN, Carmen Esclopé,  pour marquer le point d’orgue d’une semaine consacrée à cette valeur.

A ceux qui seraient tentés de relativiser cette nécessité, il faut rappeler l'histoire ancienne, il faut rappeler l'actualité aussi puisque, aujourd'hui comme hier, on peut être condamné à mort parce que l'on ne partage pas les idées dominantes du pays que l'on habite, parce que l'on n'adhère pas à la religion majoritaire ou qu'on la refuse, parce que l’on est un professeur  et que l’on consacre sa vie à la plus belle des missions éduquer les jeunes dans le respect des lois et des valeurs de la république dans lesquelles il avait foi et pour lesquelles il a donné sa vie.

La laïcité de notre république c’est la Fraternité parce que tous les êtres humains hommes et femmes quelques soient leurs croyances ou leurs opinions méritent une égale considération et appellent au même respect. 

« C’est pourquoi en France l’école de la République est laïque car la laïcité garantit à tous les élèves et à tous les niveaux un enseignement consacré au seul culte du savoir et de la recherche qui forgent les esprits libres et ouverts au monde. »

Il nous revient donc de le rappeler constamment et d'en convaincre les plus jeunes. Nous ne devons pas avoir peur d'affirmer les principes qui sont les nôtres.

Le principe de laïcité est au cœur de notre République.

Il est un des garants de la cohésion sociale de notre pays, mais, il nous appartient à nous tous, une fois cette affirmation posée, de faire vivre et partager ce principe.

Les chants des écoliers et des collégiens ont clôturé ces manifestations, le temps des Cerises, le chant des partisans, la marseillaise …

Comme chaque année le GESA célèbre l'anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 de séparation des Eglises et de l'Etat par la plantation d'un arbre de la laïcité pour illustrer son attachement aux valeurs républicaines et à la liberté de conscience.

Cette année , en partenariat avec le Conseil  Départemental,  c'est au musée de l'école géré par les DDEN que cette cérémonie vient de se dérouler.

Il ne s'agit pas seulement d'une commémoration, même si nous tenons à ce que la date du 9 décembre 1905 demeure présente dans l'Histoire de notre pays et dans l'esprit des citoyens.

Ce jour-là, en effet, les députés donnaient à la République le socle laïque qui lui assurerait un fonctionnement démocratique fondé sur la liberté de conscience, l'égalité de tous les citoyens devant la loi commune, et la fraternité.

Cette manifestation est l'occasion de rappeler, comme le proclame la loi votée le 9

décembre 1905 :

• que la République est indivisible, laïque, démocratique et sociale
• que l'article 2 de la loi de 1905 proclame la séparation des Eglises et de l'Etat
• et plus généralement, que le communautarisme comme organisation  de notre société est dangereux pour le « vivre ensemble ».

La République faisait œuvre d'unité nationale en ouvrant l'enseignement, gratuitement, à tous ses enfants sans considération de situation sociale.

Jules Ferry, qui accompagné de Paul Bért, érigera par la loi cette Ecole de la République,  écrivait dans sa «lettre aux instituteurs» en 1883 :

«Le législateur a eu pour premier objet de séparer l'école de l'Église, d'assurer la liberté de conscience et des maîtres et des élèves, de distinguer enfin deux domaines trop longtemps confondus: celui des croyances, qui sont personnelles, libres et variables, et celui des connaissances, qui sont communes et indispensables à

tous ».

Car non, l'école n'est pas neutre, et n'a pas à l'être. La Laïcité est inséparable de valeurs, issues des Lumières, liées à une distinction claire entre ce qui est savoir et ce qui n'est que croyances.

Cette loi est un acte de fraternité, d'apaisement, de respect, et de rassemblement de l'ensemble de la communauté citoyenne derrière Marianne et la République. Elle offre un cadre émancipateur à l'ensemble des citoyens, libres de leurs opinions, de leurs options philosophiques, de leurs croyances.

Elle est un acte d'apaisement car grâce au talent d'Aristide Briand et de Jean Jaurès, elle constitue un juste équilibre entre ceux qui souhaitaient éradiquer l'église et ceux qui souhaitait maintenir son influence sur l'Etat et sur le politique.

Ils espéraient par ce juste équilibre que le bas clergé rejoindrait à terme les principes de la République tout en exerçant librement sa foi.

Liberté, égalité, fraternité. Et maintenant laïcité. C'est finalement l'histoire du mouvement révolutionnaire… Ce formidable mouvement qui aspire à ce que chaque être humain devienne un être libre, un citoyen.

Un citoyen en capacité de s'instruire à l'école laïque, en capacité d'exercer sa liberté, sa liberté de pensée et sa liberté de conscience. Sa liberté de croire ou ne pas croire... Jaurès, et d'autres à son époque, avaient fort bien compris le lien fort qui existe entre laïcité et solidarité: les hommes et les femmes n'étant plus que des citoyens égaux comme les autres, c'est sur cette base que se construiraient les nouvelles solidarités et, ils l'espéraient, la République Sociale.

Par la plantation de cet olivier, par ce geste symbolique qui défiera le temps, nous voulons aussi tirer la sonnette d'alarme devant les reculs et les régressions qui menacent et que nous n'accepterons pas.

Il n'y a pas de laïcité « ouverte» ou « plurielle» ou encore « positive » car cela sous-entendrait que notre laïcité, bien commun de tous, est fermée, voir même sectaire!

Je le dis clairement: nous ne laisserons pas faire ça, car il n'y a qu'une laïcité!

Celle qui garantit à chaque être humain, d'être d'abord et avant tout reconnu comme un citoyen au-delà de sa croyance ou de ses origines.

Comme le dit le poète Aragon: « Celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas, qu'importe comment s'appelle cette clarté sur leurs pas, que l'un fut de la chapelle et l'autre s’y dérobât».

Cet arbre manifestera notre attachement à la loi de 1905, à la laïcité, qui demeure une valeur universelle de paix entre les peuples.

Liberté, égalité, fraternité, laïcité.

Joyeux anniversaire !

L’eau douce de la discorde à la guerre ?

C’est ce vendredi 5 octobre 2018 à 20h30 qu’a eu lieu la conférence de rentrée du GESA (Groupe d’Etudes  Sociétales et Actions ), au centre culturel de Cabestany. Ils furent plus de 80 personnes à y assister, une délégation de jeunes étudiants  s'était déplacée intéressée par "La question de l’eau sur le pourtour méditerranéen"  qu'Henri GOT hydrogéologue et ancien Président de l’Université de Perpignan devait traiter avec un brio, non dépourvu à l'occasion d'humour. Une conférence de qualité qui a pu nous faire mesurer l’importance de cet enjeu planétaire qu'est la gestion et la répartition de l’eau douce sur le pourtour méditerranéen. Mais pas seulement. En effet la présentation de l’universitaire a permis aussi de nous éclairer sur les besoins croissants en eau (agriculture, population et industrie) pouvant aller jusqu’aux conflits armés. Du simple pompage dans notre département de l’eau de l’Agly, des rivalités interrégionales espagnoles jusqu’au conflit israélo-palestinien (la guerre des six jours). Dans un futur proche le manque d'eau sera une des causes d'autres nouveaux conflits armés dans des régions déjà très tendues et fragilisées.
Un débat constructif s'en suivit, se prolongeant encore autour d'un pot sympathique où chacun ne manquait de se féliciter que le passage de témoin  entre Renée SOUM Fondatrice du GESA  en 1989 et Marie-Pierre SADOURNY-GOMEZ, démocratiquement élue le 5 septembre dernier se soit fait en grande amitié: tout à fait dans l'esprit du GESA !